Montréal, le vendredi 5 octobre 2018 – Que deviennent les cellulaires obsolètes, les vieux téléviseurs et les enchevêtrements de câbles envoyés au recyclage ? En voulant suivre le chemin des déchets électroniques, Mélissa Guillemette, journaliste à Québec Science, a découvert un programme de récupération bien rodé, mais critiqué pour son manque de transparence; des matières toxiques complexes à traiter; un réseau parallèle de recycleurs qui échappe à tout contrôle; et des exportations illégales.
Notre journaliste a consulté de nombreux experts, épluché les études sur le sujet, visité des usines de recyclage, en plus d’interroger les recycleurs officiels et ceux qui fonctionnent en marge du système.
Si les Québécois paient un écofrais à l’achat d’appareils électroniques pour assurer leur recyclage en bonne et due forme, il leur est difficile d’évaluer l’efficacité de cette contribution. « À l’heure actuelle, personne ne connaît le taux exact de récupération des déchets électroniques. Au mieux, on peut dire qu’une fraction de nos rebuts est recyclée », observe Mélissa Guillemette. Un constat accablant qui nous force à réfléchir à notre surconsommation d’appareils électroniques.
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