Vélo + transport en commun
Le vélo et le transport en commun ont des qualités similaires et des caractéristiques qui se complètent. Ils sont tous deux respectueux de l’environnement et peu gourmands d’espace public.
Le vélo est le plus efficace des moyens de transport dans un rayon de moins de cinq kilomètres, alors que les transports en commun sont les plus rapides pour les longues distances. Leurs corridors exclusifs (métro, train, voies réservées) permettent d’éviter la congestion routière. Le fait qu’il ne soit pas nécessaire de stationner son véhicule à destination fait économiser temps et argent à l’usager, ainsi que de l’espace et de l’argent aux municipalités et organismes privés qui auraient dû fournir ce stationnement.
Le vélo peut servir de collecteur pour les grands axes de transport en commun (métro, train et autobus express). Pour un déplacement de durée équivalente, il est beaucoup plus performant que la marche. Il n’a pas les contraintes d’horaire des autobus et permet de desservir les quartiers à faible densité de population où un circuit d’autobus n’est pas rentable. Il est moins coûteux que l’automobile, tant pour l’usager que pour le gestionnaire du réseau routier. Et il nécessite un investissement 10 fois moindre que l’automobile pour le stationnement incitatif aux stations et aux gares.
Par ailleurs, l’accessibilité des vélos à bord des véhicules de transport en commun permet aux cyclistes de franchir de grandes distances, des obstacles comme les cours d’eau et des sections du réseau routier qui leur sont interdites ou peu accueillantes, comme les autoroutes, les ponts et les tunnels. Elle donne accès à la périphérie des grands centres urbains et à ses réseaux cyclables récréotouristiques.