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Afin de bonifier la qualité de ses interventions et bien doser ses énergies, il est nécessaire de bien connaître ses interlocuteurs·trices, soit les acteurs de son milieu. Cette compréhension permet d’ajuster notre discours, mais aussi d’adapter notre intervention en fonction des centres d’intérêts et des objectifs de nos interlocuteurs·trices. Il est tout aussi nécessaire de bien comprendre la culture organisationnelle de son milieu. Le tout permet d’aborder les enjeux de transport actif aux bonnes personnes.
Divers organismes luttent pour faire la promotion des transports actifs et du vélo de montagne tout en défendant la place des cyclistes et des piétons dans nos espaces de vie. En devenant membre d’un de ces organismes, vous contribuez à soutenir directement leurs actions. Ces organismes sont souvent à la recherche de bénévoles pour les appuyer dans leurs activités, pourquoi ne pas les aider?
Les ateliers communautaires de mécanique vélo sont des lieux où les cyclistes peuvent entretenir et réparer eux.elles-mêmes leurs vélos, sous la supervision de bénévoles mécanicien·ne·s expérimenté·e·s. On peut commencer par simplement se servir de l’atelier et ses services, puis développer suffisamment de connaissances pour aider à son tour de d’autre cyclistes si on souhaite s’impliquer davantage. C’est un lieu tout indiqué pour rencontrer d’autres sympathisant·e·s à la cause du transport actif et se mobiliser pour faire avancer les choses. Ces ateliers vous offrent :
Voici une carte de tous les ateliers communautaires du Québec. Si nous en avons manqué un, contactez-nous afin qu’on l’ajoute à la liste.
Divers organismes luttent pour faire la promotion des transports actifs et du vélo de montagne tout en défendant la place des cyclistes et des piétons dans nos espaces de vie. En devenant membre d’un de ces organismes, vous contribuez à soutenir directement leurs actions. Certains organismes sont aussi à la recherche de bénévoles pour les appuyer dans leurs activités, pourquoi ne pas les aider?
Pour savoir comment démarrer une association citoyenne, consultez la section des enjeux.
Il est possible de s’impliquer dans un organisme de patrouille à vélo. Ceux-ci sont constitués pour accompagner les cyclistes sur les pistes d’une région donnée et intervenir en cas de besoin (réparation mineure, premiers soins, directions et conseils). Il arrive que ces patrouilles donnent un coup de main lors d’événements cyclistes ou de sorties scolaires. C’est une façon agréable d’offrir une présence rassurante sur le réseau cyclable de votre région et de socialiser avec des passionné·e·s de vélo!
Les sociétés de transport ont évidemment un rôle à jouer pour favoriser un cocktail-transport intéressant dans les municipalités du Québec. C’est d’autant plus vrai si votre société de transport opère également le système de vélo-partage de votre ville. Il est toujours possible d’assister à la séance du conseil d’administration de votre société de transport régionale, où vous pourrez poser des questions et faire des demandes pour inciter des changements en faveur de la complémentarité vélo et transport en commun.
Pour une liste des sociétés de transport au Québec, consultez l’Association du Transport Urbain du Québec
Lorsqu’on souhaite rendre un établissement scolaire favorable aux déplacements en transport actif, il est toujours pertinent d’interpeller la direction de l’école ou le personnel enseignant, qui sont des alliés naturels pour faire avancer ce genre de dossier. De plus, si des enjeux de sécurité minent la pratique du vélo autour de l’établissement, la direction à l’école a la responsabilité d’aviser les autorités municipales. N’hésitez pas à lui faire part de vos préoccupations sur ces éléments :
C’est aussi un bon réflexe de se tourner vers le conseil d’établissement (CÉ) pour soulever ces points. Le conseil d’établissement est un organisme doté de pouvoirs importants qui donne à l’école, au centre de formation professionnelle et au centre d’éducation des adultes les leviers nécessaires pour répondre aux besoins de tou·te·s les élèves et influencer les orientations des écoles.
Vous pouvez d’ailleurs vous-même vous impliquer dans un conseil d’établissement! Si cela vous intéresse, le gouvernement du Québec a produit un document pour vous inciter à vous impliquer à l’intérieur de cette structure démocratique du milieu scolaire.
Vous pouvez consulter une liste de toutes les commissions scolaires au Québec ainsi que leur coordonnées ici.
Cycliste averti : Le programme Cycliste averti de Vélo Québec apprend aux élèves de 5e et 6e année du primaire à se déplacer à vélo de façon sécuritaire et autonome. Il allie des apprentissages théoriques et pratiques, sous la houlette des enseignant·e·s, et permet aux élèves de faire l’expérience du vélo sur la route, grâce à l’encadrement d’instructeur·trice·s spécifiquement formés. Ce programme vous intéresse et vous aimeriez que l’école de votre enfant y participe? Consultez le site web du programme.
Plan de déplacements scolaires : La démarche des plans de déplacement vise à identifier les obstacles aux déplacements actifs dans les quartiers autour des écoles et à proposer des pistes de solutions pour atténuer ces obstacles et créer des milieux plus conviviaux pour les déplacements actifs. Cliquez sur ce lien pour en savoir plus!
Les établissements d’enseignement supérieur ont souvent un budget dédié aux initiatives de transport actif ainsi que des employé·e·s chargé·e·s de gérer les projets de transport actif (par exemple des technicien·ne·s à l’environnement et aux relations avec la communauté ou des technicien·ne·s en développement durable et écocitoyenneté). Il arrive même que ce soit le conseiller en développement durable qui puisse vous appuyer dans vos demandes.
Plusieurs campus soutiennent aussi des ateliers communautaires de mécanique vélo. Ces ateliers ont pour objectif de démocratiser la pratique du vélo en rendant accessible la réparation de son vélo. Nous en apprendrons davantage sur les ateliers communautaires dans cette section.
Il arrive aussi que les campus universitaires aient une responsabilité pour faciliter la pratique du vélo de montagne sur leur territoire. Ç’a été le cas, entre autres, pour l’Université de Sherbrooke.
Les diverses associations étudiantes des cégeps et universités sont des catalyseurs efficaces pour développer la culture du vélo des établissements d’enseignement supérieur. Généralement, ces associations entretiennent des liens avec les directions des campus et peuvent ainsi faire valoir le besoin de mettre sur pied des initiatives en faveur du vélo sur le campus.
Mon campus à vélo – Campagne de sensibilisation
Organisée en septembre par plusieurs cégeps et universités du Québec en collaboration avec Vélo Québec, cette campagne vise à faire découvrir un mode de transport rapide, efficace, bon pour la santé et l’environnement. Plusieurs activités et événements sont organisés sur les campus à cet effet. L’Université de Montréal a d’ailleurs rapatrié plusieurs informations sur ce site web pour faire la promotion du transport actif, n’hésitez pas à vous en inspirer.
Les commerçant·e·s sont des interlocuteur·trice·s de choix pour rendre l’expérience de magasinage plus agréable pour les utilisateur·trice·s du vélo. N’oubliez pas que ces commerçant·e·s sont sensibles aux besoins de leur clientèle. Vous pouvez donc les inciter à mettre en place des:
*Souvent, les municipalités ont des fonds réservés pour ces infrastructures. Incitez vos commerçants favoris à en faire la demande!
Il est aussi possible d’aller demander à vos commerces ou vos entreprises locales de négocier un droit de passage sur leur terrain pour pratiquer le vélo de montagne. Que ce soit pour se rendre vers les sentiers ou même pour éventuellement aménager des sentiers, les entreprises de votre municipalité ont le pouvoir de vous donner accès à leur terrain. Par exemple, c’est le cas à Saguenay alors que le centre de vélo de montagne le Panoramique se situe sur des terrains prêtés par Rio Tinto Alcan. Il faut simplement développer votre argumentaire pour convaincre ces compagnies. Parfois, certains de leurs employé·e·s sont eux·elles-mêmes des adeptes du vélo de montagne. De plus, c’est une opportunité pour l’entreprise de collaborer à un projet en faveur des saines habitudes de vie; c’est un avantage pour leur image.
Vous voyagez au Québec en vélo? Invitez votre auberge ou camping préféré à devenir un établissement Bienvenue cyclistes!. Ce petit geste permet de rendre encore plus agréable la pratique du cyclotourisme au Québec. Les hébergements touristiques et les campings certifiés par ce programme de Vélo Québec offrent un accueil et des services adaptés aux besoins des cyclotouristes. On y trouve notamment un emplacement couvert et verrouillé pour les vélos (uniquement dans les hôtels et gîtes), l’accès à une pompe et à de l’outillage, de même qu’une mine de renseignements utiles destinés aux cyclotouristes. Pour en savoir plus sur la certification, cliquez ici.
En fonction du type de propriété dans lequel vous habitez, les interlocuteur·trice·s à qui faire des demandes peuvent varier. En coopérative d’habitation, vous devrez vous adresser au comité de gestion ou au comité chargé de l’aménagement et des travaux. En copropriété, votre syndicat de copropriété sera l’entité à interpeller. Enfin, pour les locataire·trice·s, votre propriétaire ou le gestionnaire de votre immeuble sera la personne à qui faire ces demandes :
Puisque demander des aménagements pour le vélo occasionnera des coûts, nous vous conseillons de bien vous préparer avant de faire vos demandes. Un dossier étoffé avec différentes options d’aménagements et de coûts associés permettra d’assurer un dialogue constructif et sérieux pour favoriser l’utilisation du vélo. Ça tombe bien, Vélo Québec a développé une fiche à cet effet!
Votre employeur peut faire une grande différence pour implanter une culture du transport actif et de l’activité physique dans votre milieu de travail. Vous savez mieux que quiconque quel genre d’arguments pourrait séduire votre employeur, il n’en manque pas!
D’ailleurs, faites valoir à votre gestionnaire qu’ils pourraient même avoir droit à des fonds s’ils souhaitent développer des initiatives qui encouragent l’activité physique (dont la pratique du vélo). Un programme du gouvernement provincial a été mis sur pied à cet effet.
Former un comité (ou club) vélo-boulot peut aussi inciter votre employeur à joindre le mouvement VÉLOSYMPATHIQUE. L’équipe de Vélo Québec pourra l’aider à établir un plan vélo pour l’organisation. Il est possible aussi d’avoir recours aux services d’un centre de gestion des déplacements.
Cliquez ici pour plus de détails sur la formation d’un comité vélo-boulot.
Le nerf de la guerre lorsqu’il est question d’améliorer les déplacements à pied et à vélo… c’est à l’échelle municipale que ça se passe. Les municipalités (et leurs représentant·e·s) sont vos principaux interlocuteur·trice·s en matière de transport actif et de développement de la pratique du vélo urbain ou du vélo de montagne. Ils ont un très grand rôle à jouer dans le façonnement d’environnements favorables à ce type de déplacements ou à la diversité de pratiques (vélo de montagne, fatbike, randonnée cyclosportive, etc).
Pour contribuer à la santé et au bien-être de ses habitant·e·s et améliorer la vie des gens qui se déplacent à vélo, une municipalité peut, par exemple :
D’ailleurs, les municipalités ont un rôle grandissant dans plusieurs secteurs d’intervention de l’État, que ce soit, par exemple, en matière de transports, d’économie et de protection de l’environnement; tous des domaines qui touchent au développement du vélo. Les municipalités sont donc de plus en plus des gouvernements de proximité qui répondent aux besoins locaux des résidents. Néanmoins, les sources de revenus des municipalités restent limitées, leurs budgets reposant presque exclusivement sur la taxe foncière. Les municipalités du Québec ont aussi droit depuis 2019 à un transfert de l’équivalent d’un point de la taxe de vente du Québec (TVQ), afin de diversifier leurs sources de revenus.
Tout de même, pour développer la pratique du vélo, les municipalités doivent puiser à même leurs fonds (limités). C’est là que la proactivité des MRC et le leadership du gouvernement provincial permettent d’aller plus loin. En allouant des sommes supplémentaires aux municipalités (via différents programmes) et en adoptant des règlements pour favoriser la place du vélo dans nos vies, les MRC et le gouvernement du Québec peuvent donner une orientation claire en faveur de la pratique cycliste. Il ne faut donc pas négliger d’intervenir avec les acteurs politiques à tous les niveaux.
*Voici une liste complète des actions qui peuvent être prises par les municipalités du Ministère des Affaires municipales et de l’Habitation.
Si un enjeu sur la sécurité des déplacements à vélo ou sur le développement de la pratique du vélo de montagne vous interpelle, c’est un bon réflexe que d’aller poser cette question à votre conseil municipal. Une période du conseil est spécifiquement dédiée à la réponse aux questions des citoyen·ne·s. Les élu·e·s (ou les fonctionnaires) présent·e·s ont ainsi le devoir de trouver des réponses à vos questions, l’absence de réponses étant elle aussi une forme de réponse assez claire! Vous devez généralement vous présenter un peu avant le début de la séance pour enregistrer votre question ou en ces tfemps de COVID-19, l’envoyer préalablement de façon électronique.
Généralement, une page de votre municipalité (comme ici) est dédiée aux séances du conseil. Suivez simplement les instructions!
D’ailleurs, si vous avez suivi le guide J’identifie, j’agis, pour bien identifier la problématique, vous risquez d’arriver bien préparé pour poser cette question!
Plusieurs conseils municipaux ont des élu·e·s responsables pour le transport, pour l’environnement, pour le loisir ou pour les enjeux d’urbanisme. N’hésitez pas à fouiller un peu pour savoir qui fait quoi, vos interventions auront plus de poids!
Cliquez ici pour consulter le guide du Ministère des Affaires municipales et de l’Habitation
Il faut voir les élu·e·s comme des membres du conseil d’administration d’un organisme. Ces dernier·ère·s donnent les lignes directrices, les orientations, mais au final, ce sont les employé·e·s (fonctionnaires) qui réalisent le travail sur le terrain. Pour mieux comprendre les fonctions et responsabilités des élu·e·s, nous vous invitons à consulter ce guide rédigé en 2020 par le Ministère des Affaires municipales et de l’Habitation. Vous y trouverez en détail leurs tâches et responsabilités en tant qu’élu·e·s, les lois qui les encadrent, etc.
Il peut s’avérer stratégique de créer des liens avec les fonctionnaires de votre municipalité. Lors des conseils municipaux, cela peut s’avérer être une bonne façon de discuter avec les directeurs·trices du loisir ou de transport de votre coin. Ces personnes ont un pouvoir d’influence et de décisions non-négligeables pour le transport actif et le vélo de montagne.
Les municipalités régionales de comté sont des entités administratives qui sont responsables de la gestion régionale des municipalités. Il y 104 MRC au Québec distribués dans 17 régions administratives. Le Conseil d’une MRC est composé des maire·sse·s de chacune des municipalités du territoire. Ce Conseil est présidé par un·e préfet·ète généralement nommé par les différent·e·s maire·sse·s réuni·e·s autour de la table.
Ces MRC ont un rôle important lorsqu’il est question d’aménagement du territoire et de planification des transports. Ces entités administratives doivent d’ailleurs élaborer un schéma d’aménagement qui sera révisé tous les 5 ans. Ce schéma a une incidence sur les règles d’urbanisme et la vision d’ensemble du territoire de la MRC. La planification d’infrastructures cyclables d’envergure régionale (comme plusieurs sections de la Route verte ou des réseaux régionaux comme la Cycloroute de Bellechasse) se retrouvent ainsi dans leur cour. Il est aussi possible de saisir l’opportunité d’inscrire dans le schéma d’aménagement, particulièrement dans le processus de lotissement des terrains, une vision pour intégrer le vélo de montagne et préciser l’intention de créer des espaces verts qui incluent la pratique du vélo de montagne. Cette planification peut être coordonnée avec le financement de ces infrastructures à l’échelle plus locale (municipale).
Les MRC peuvent aussi exercer une influence positive dans la prise d’actions au niveau municipal visant à favoriser la saine alimentation et un mode de vie physiquement actif tout en protégeant le territoire. La MRC des Pays-d’en-Haut a par exemple rédigé une Politique de protection et d’accès aux sentiers pour garantir un accès public aux espaces naturels et récréatifs à tous les résidents de son territoire. De son côté, la MRC de la Haute-Yamaska (coin de Granby, Waterloo et Shefford) a été la première à injecter des fonds pour déployer à une échelle régionale le programme Cycliste averti. C’est un signal fort et un levier intéressant pour les municipalités du coin.
La formation d’un comité vélo consultatif dans votre collectivité est essentielle : sa mise sur pied démontre une réelle volonté de la municipalité de renforcer la culture vélo. En rassemblant autour d’une même table les intervenant·e·s qui travaillent à améliorer les conditions de la pratique du vélo, un comité assure l’arrimage des initiatives entreprises à cet égard, facilite les échanges et permet d’agir de façon concrète sur les cinq axes du mouvement VÉLOSYMPATHIQUE : l’environnement, l’éducation, l’encouragement, l’encadrement, ainsi que l’évaluation et la planification. La présence de citoyen·ne·s à ce comité permet de bien relayer les enjeux, défis et souhaits des utilisateurs. Souvent, la création de ce genre de comité émane de la volonté de la collectivité. Voici un exemple de lancement de comité initié par un arrondissement à Montréal, et ici à Drummondville, mais rien n’empêche par contre d’inviter vos élu·e·s à considérer cette opportunité de collaboration si elle n’existe pas encore.
Le gouvernement du Québec reste un acteur important du développement du transport actif au Québec. Il est donc primordial de sensibiliser ses député·e·s au niveau provincial car différents ministères ont mis sur pied des programmes pour encourager la pratique du vélo sous toutes ses formes. Que ce soit le Ministère des Transports, le Ministère de la Santé, le Ministère des Affaires municipales et de l’Habitation, le Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, le Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs ou le Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement Supérieur, ils ont tous un rôle à jouer à leur niveau pour que le Québec continue à promouvoir la pratique du vélo. Nous tenterons plus bas d’expliquer les sphères d’intervention de ces Ministères. En complément, n’hésitez pas à consulter notre liste de programmes pertinents pour le financement de mesures, d’installations ou d’aménagements vélos au sein de votre collectivité.
Le Ministère des Transports et la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) sont responsables du Code de la sécurité routière (CSR). Le CSR établit les paramètres liés aux déplacements actifs sur le réseau routier, notamment la place des piétons et des cyclistes dans l’espace public qu’est la rue, ses responsabilités face aux autres usagers·ères et les droits qui lui sont conférés.
Depuis 1995, le Québec s’est doté d’une politique sur le vélo ; celle-ci a été révisée en 2008. Outre donner des orientations en faveur de l’utilisation du vélo, l’objectif de cette politique est aussi d’encadrer les actions du Ministère du Transport sur ses propres routes et ainsi prévoir les interventions susceptibles d’améliorer la sécurité et la mobilité des cyclistes. En complément, depuis un peu plus de vingt ans, le Ministère du Transport s’est aussi doté de divers programmes destinés aux municipalités afin de les soutenir dans la réalisation de projets de transport actif. Le MTQ reste donc un acteur de choix lorsqu’on pense au développement du vélo au Québec.
Consultez le site web du ministère pour mieux connaître son fonctionnement, incluant leur organigramme d’employés.
Ce ministère regroupe les dossiers en éducation, en plus d’englober les loisirs et le sport. Diverses sommes sont allouées par celui-ci pour encourager les saines habitudes de vie, mais il reste un travail de fond à accomplir pour s’assurer que le MEES encourage et subventionne les initiatives qui favorisent la pratique du vélo (utilitaire et de montagne). Il faut noter que le financement pour le développement du vélo de montagne s’insère dans une enveloppe globale, et ce, à travers des programmes de soutien aux activités de plein air ou d’aide financière aux infrastructures récréatives et sportives.
La mise en valeur de nos forêts touche à la pratique du vélo, plus particulièrement à la pratique du vélo de montagne. Le Ministère doit harmoniser les diverses pratiques sur le territoire (chasse, pêche, coupes forestières, activités industrielles, randonnées pédestres, pratique du vélo, etc.). Il est donc important de sensibiliser le Ministère pour que le vélo de montagne soit inclus dans ces activités reconnues. L’élaboration des plans évoqués ci-bas a donc une incidence sur la pratique.
Diverses études mentionnent que chaque dollar investi en prévention à la santé rapporte 6 dollars. Pour Vélo Québec, il est nécessaire d’identifier le vélo comme un outil de prévention en santé publique. En adoptant des habitudes de transport actif et en pratiquant le vélo de montagne, le Québec réaliserait un lot de prévention pour des maladies cardiaques, des cancers, des problèmes d’obésité tout en aidant à la santé mentale de la population. Il faut donc continuer à sensibiliser les décideurs·euses en santé pour faire valoir cette vision; l’aménagement de notre territoire a une incidence sur la santé de la population.
La politique gouvernementale de prévention en santé est un début intéressant, mais il faut s’assurer que les sommes investies dans les programmes soient au rendez-vous.
Le gouvernement fédéral a aussi un rôle à jouer dans le développement d’une culture vélo à l’échelle du Canada. Il a la possibilité de collaborer à l’implantation d’initiatives ou de programmes qui favorisent et démocratisent le transport actif. Que ce soit avec des projets pour les Premières Nations, au niveau du tourisme, dans le secteur du déplacement de biens (favoriser le dernier kilomètre à vélo pour les services de postes), les possibilités sont multiples. Les instances fédérales peuvent aussi garantir l’accès et l’utilisation du vélo de façon sécuritaire à longueur d’année sur leurs propriétés, par exemple :
Étant un employeur d’envergure dans plusieurs municipalités à travers le Canada (employant près de 290 000 canadiens), le gouvernement canadien peut aussi faire preuve de leadership en mettant en place des lieux de travail qui favorisent l’utilisation du vélo.
Voilà une multitude de sujets à discuter avec vos élu·e·s du palier fédéral. Consultez cette liste de programmes de financement afin de savoir si un projet potentiel ou déjà existant pourrait être admissible.
En devenant membre de Vélo Québec, vous appuyez notre mission de développer et promouvoir la pratique du vélo et contribuez avec nous à bâtir le Québec à vélo de demain.