L’itinéraire à vélo a débuté au sud de l’île, vers le nord-est et la péninsule de Nemuro. J’y ai découvert des lacs superbes et des sites volcaniques en activité dans des parcs nationaux qui sont d’ailleurs nombreux sur l’île.
J’ai remonté ensuite vers le centre-nord. C’est une zone montagneuse où la végétation est dense et luxuriante. Encore là, des parcs prestigieux comme le Daisetsuzan dévoilent des trésors de beautés naturelles, dont un vaste canyon à Sounkyo, des chutes impressionnantes et des montagnes accessibles pour la rando.
Je me suis ensuite dirigé à Asahikawa, une ville charmante à découvrir. De là, vers Sapporo, une grande ville des plus modernes, fébrile et où règne une intense activité.
J’ai terminé le parcours en beauté en longeant la partie ouest de l’île, qui donne sur la mer du Japon. C’était fabuleux et les paysages sont remarquables. Longer le bord de mer toute la journée à vélo est un pur bonheur. Je garde aussi un souvenir particulier de l’île d’Okushiri, située au large de la côte ouest, et que j’ai rejointe par traversier.
Mon périple en boucle se terminait là où je l’avais amorcé, soit à Hakodate. C’est une ville parfaite pour une escale de quelques jours.
L’hébergement que j’ai choisi
Le mode de logement que je préfère lorsque je voyage à vélo est le camping. Sur ce plan, l’île de Hokkaido est vraiment bien desservie.
Les campings sont nombreux et très peu chers. De surcroît, les parcs publics situés dans toutes les villes disposent de toilettes publiques ouvertes 24 heures et le camping est gratuit.
Dans les villes plus populeuses, j’ai utilisé les auberges de jeunesse ou les hôtels à petit budget.
J’ai adoré
La politesse légendaire et la gentillesse des Japonais, qui ne sont pas une légende.
Des sites nature comme Sounkyo où les falaises du canyon vous dominent et, à l’opposé, le sommet du mont Kurodake vous fait sentir au sommet du monde.