Même si le nombre de cyclistes quatre saisons continue de croître, pour plusieurs, ce sera un retour en selle au cours des prochaines semaines. Conséquemment, les interactions autos-vélos-camions-piétons se multiplieront et nous constaterons de nouveau qu’il y a encore bien du chemin à faire pour établir une cohabitation harmonieuse et pacifique sur la route. Du chemin à faire aussi pour rendre nos routes et nos rues mieux adaptées à la réalité du vélo.
Le bilan routier des vingt dernières années témoigne des progrès réalisés, mais on peut toujours faire mieux. La démarche Vison zéro, que Montréal vient de lancer et à laquelle souhaitent aussi adhérer Trois-Rivières et quelques autres villes, est un pas dans la bonne direction. Cette démarche oblige à revoir le design, l’aménagement et le fonctionnement des systèmes de transport, et établit la notion de responsabilité partagée entre usagers et concepteurs du système routier. Nous sommes tous d’accord sur l’importance, entre autres, d’infrastructures mieux adaptées et d’un Code de la sécurité routière tenant mieux compte de la réalité du transport actif mais, reconnaissons-le : le bon comportement de chacun fait aussi partie de la solution.
En septembre dernier, nous avons lancé la campagne Sur la route, notre sécurité est liée à celle des autres, qui se poursuivra au cours des prochains mois. Dans le cadre de campagnes précédentes, nous avions choisi de parler de partage de la route en nous adressant à tous ses usagers. Cette fois, nous avons choisi de nous adresser plus spécifiquement aux cyclistes, notamment à ceux et celles nous disant ne pas connaître suffisamment les particularités de la conduite à vélo. Par le biais d’un rappel des consignes de sécurité à respecter, notamment en ce qui concerne l’éclairage la nuit, nous tâchons d’illustrer qu’un bon comportement sur la route ne peut être que bénéfique pour tous les usagers.
Bon printemps!
Suzanne Lareau
Présidente-directrice générale