Quand on aime le vélo, on accepte bien quelques inconforts (canicule, pluie, vent ou neige) pour avoir le plaisir de rouler. Et bien que la grande majorité des cyclistes remisent leur vélo quand arrive le temps froid, ils sont de plus en plus nombreux — ceux que l’on nomme les irréductibles — à continuer de pédaler durant la saison froide.
Originale, flyée et intrigante pour plusieurs, cette réalité fait désormais partie de notre paysage urbain. Et pour cause : le climat hivernal nous offre des conditions fort variables, notamment des chaussées souvent sèches et sans neige. Rappelons-nous qu’il faisait 5ºC à Noël et que plusieurs d’entre nous ont sorti leur vélo pour une randonnée aux allures printanières.
L’an dernier, lorsque Vélo Québec a lancé Vélo sous zéro, son premier happening hivernal, 500 cyclistes se sont présentés pour vivre cette expérience unique en son genre. La majorité était des cyclistes « quatre saisons », mais on comptait aussi parmi eux adultes et enfants qui faisaient un premier essai en hiver par curiosité et pour le plaisir de la chose. Bien couvert par les médias, cet événement a permis de démystifier le vélo d’hiver en démontrant que, même dans le froid et la neige, la ville à vélo est une expérience unique et tout à fait réaliste. Il suffit d’y aller selon son niveau de confort, d’équiper son vélo et de se vêtir adéquatement.
Lors de l’événement Je vois Montréal, qui s’est tenu le mois dernier, Vélo Québec s’est engagé à promouvoir le vélo d’hiver à Montréal et à organiser un happening hivernal à vélo annuellement. La deuxième édition de Vélo sous zéro se tiendra donc le 15 février prochain et vise à doubler la participation de l’an dernier. Si l’expérience vous intéresse, je vous invite à vous inscrire ici. C’est gratuit, c’est pour tous et oui, c’est un peu fou à nos yeux de Nord-Américains, mais je vous assure que les Scandinaves n’y verraient rien d’inhabituel.
Bon hiver!
Suzanne Lareau
Présidente-directrice générale