Par Jonathan Fleury
Le 13 mars 2020. Tout le monde se souvient de cette date marquante. Je suis alors dans une école à Gatineau afin d’expliquer le programme Cycliste averti à des enseignants motivés. Le temps se fige. Conférence de presse du premier ministre. Les écoles, les cégeps, les universités et les services de garde sont fermés pour éviter la propagation.
La pandémie est à prendre au sérieux. Plusieurs autres mesures suivront. La saison du printemps 2020 de Cycliste averti doit être annulée. Je suis mise à pied de façon temporaire. Récipiendaire (oui, oui!) de la prestation canadienne d’urgence (PCU pour les intimes), je décide d’aller donner un coup de main à une ferme biologique à Amos. Pourquoi pas s’y rendre à vélo?
Sur la route, je constate que la Route verte vers l’Abitibi-Témiscamingue a besoin d’amour. Arrivé à destination, entre la traite des vaches et la plantation de semi, je réalise un rapport sur la situation à mes supérieurs. De là germe l’idée de réaliser une grande partie de la Route verte à vélo et de compiler mes observations.
5 500 kilomètres plus tard. 16 régions visitées sur 17. 3 mois de vélo.
Voici le récit de mon aventure.