Le vélo de montagne expliqué

Le cross-country se pratique avec un vélo léger possédant une suspension avant ou une suspension intégrale (avant et arrière) à court débattement (habituellement autour de 100 à 130 mm à l’avant et à l’arrière) qui permet d’absorber les irrégularités du sentier sans nuire au pédalage. Les angles du cadre sont le plus souvent pensés en fonction de faciliter l’efficacité au pédalage, particulièrement en montée.

Outre le confort, la suspension augmente la performance en permettant de franchir les obstacles de façon plus rapide qu’avec un vélo qui en est dépourvu. Des pneus à crampons de profils variés permettent une adhérence sur les sols meubles ou en conditions humides.

L’apparition de sentiers de niveau débutant ainsi que de véloparcs dans les dernières années permet une progression rapide des habiletés nécessaires à la conduite en sentier. ​

Le niveau de difficulté des sentiers s’exprime au moyen des pictogrammes utilisés pour le ski alpin et d’autres activités et est déterminé en fonction de:

• la largeur du sentier
• les caractéristiques de la surface de roulement du sentier
• la longueur et de l’inclinaison des pentes
• la taille des obstacles sur la .

Bien que la majorité des endroit où le vélo de montagne est pratiqué requiert une montagne (afin de profiter de son dénivelé), certains sentiers sont aménagés sur des terrains offrant un dénivelé faible, cela n’entrave en rien la pratique du cross-country. Les sentiers sont alors parfois bonifiés d’aménagements visant à améliorer l’expérience du cycliste, que ce soit en créant du dénivelé ou en ajoutant des obstacles.

L’Enduro se pratique avec un vélo possédant une suspension avant ou une suspension intégrale (avant et arrière) à long débattement qui permet d’absorber les irrégularités du sentier sans nuire outre-mesure au pédalage. Les angles du cadre sont le plus souvent pensés en fonction d’un compromis permettant à la fois de faciliter la descente (particulièrement le passage d’obstacles ou de sections en pente abruptes) et la remontée.

Les vélos adaptés à cette discipline offrant davantage de débattement (suspension) que les vélos de cross-country (habituellement autour de 140 à 170 mm à l’avant et à l’arrière).

Les sites identifiant une partie ou la totalité de leur offre sous le nom d’Enduro et All-mountain proposent en général des sentiers dédiés à la remontée, s’étirant de la base jusqu’au haut de la montagne, pour ensuite proposer des sentiers dédiés à la descente et dont le niveau de difficulté et le profil s’apparente aux sentiers de Descente, à l’image du ski alpin.

Ces sentiers proposent souvent des structures aménagés ou mettent à profit les particularités du terrain afin d’augmenter le défi technique en descente.

Le niveau de difficulté des sentiers s’exprime de la même manière qu’en Cross-country ou en Descente, soit au moyen de pictogrammes.

Les vélos de descente sont robustes et lourds. Ils disposent de suspensions à grand débattement (habituellement autour de 180 à 200 mm à l’avant et à l’arrière) et de larges pneus dotés de crampons plus aggressifs qu’en cross-country, pour absorber les obstacles et maintenir la stabilité du vélo. Les mêmes vélos sont généralement utilisés pour le freeride. Les angles du cadre sont le plus souvent pensés en fonction de faciliter la descente, particulièrement le passage d’obstacles ou de sections en pente abruptes.

Les cyclistes de descente portent généralement un équipement de protection complet, incluant casque intégral et protecteurs corporels.

La descente est pratiquée dans des sentiers étroits, ponctués de pentes parfois fortes et d’obstacles nécessitant une certaine technique pour les franchir. La surface de ces sentiers peut être irrégulière par endroits, quoique la tendance soit aux sentiers manucurés et ponctués d’obstacles naturels ou aménagés.

Le niveau de difficulté des sentiers s’exprime de la même manière qu’en cross-country et en Enduro, soit au moyen de pictogrammes.